Tu n'es pas de celles qui s'enivrentnEn rêvassant sous les demi-lunesnIl y a au coeur comme des crevassesnQue même l'amour en est dégueulassenTu n'es pas de ceux qui espèrentnEn l'humanité tous des faux frèresnSiècles de charniers en charniersnEspoir, liberté, possédésnnÀ mon insu l'âme se laissenPossédernÀ mon insu l'âme se laissenPossédernMais on s'branle de tout quand tout écoeurennTu serais de ceux qui s'inclinentnQuand l'ombre des faucons déploie ses ailesnEt faire taire la poudre de guerre lassenDe gauche à droite tous te les cassentnEncore moins de ceux qui s'indignentnDu sang des morts de toute injusticenPour des maisons blanches, de l'or noirnNos p'tits coups d'cutter dérisoiresnnÀ mon insu l'âme se laissenPosséder...nMais on s'branle de tout quand tout écoeurennOn ne s'appartient plus vraimentnPour quelques palais tentaculairesnJe ne vis plus, je me mensnLe coeur sur des tranchants polairesnnÀ mon insu l'âme se laissenPosséder...nL'espoir, liberténPossédés