La mort sifflera trois foisnPar les trois orificesnDe ce jardin qui est le tiennLe jardin des délicesnnLa mort sifflera trois foisnComme le vent dans les flûtesnLa litanie de l'osnFendant l'air des allées d'AulosnnLa mort sifflera trois foisnPar la Sainte Trinité binairenDe ce plat pays qui est le miennEgorgé par les zéros les unsnnLa mort sifflera trois foisnDes abbesses aux abyssesnEnchaînées, déchaînéesnJusqu'à c'qu'elles couinent et jouissentnnLa mort sifflera trois foisnDans les millieux aqueuxnEt les porcs dans la crèchenSavent qu'vous êtes tous de mèchennLa mort sifflera trois foisnLes trains grondent dans les corpsnPendant que le mien si frêlenDevine l'envers de ton décornnLa mort sifflera trois foisnComme le serpent qui supputenPerquisition de l'arrière boutiquenDe ta connasse en rutnNous convergerons vers la souillenGerbant le sang du ChristnEt les effluves de nos couillesnEmbaumeront la surface des kystesnnJ'enculerai ton hygiène mentalenSnoberai tes mâchoires vaginalesnLes ronces qui poussent entre mes côtesnViendront déranger ton bocalnnEt le cauchemar se prolongenRenifle et grogne en nos arrièresnUn oui, un non et on s'allongenPourvu qu'ce soit dans un cimetièrennJe perçois au lointain comme des riresnDes bouches de salopes qu'on opèrenCraquent les incisives, les molairesnDe ta chère enfant qui expirennLa mort sifflera trois foisnPar des yeux abolisnCouteau dans l'dos qu'un ami plantenL'a dû confondre l'ortie et l'hostiennSes pupilles noires crachent des aiguillesnViennent faire crisser mes vertébralesnTout en déchirant tes annalesnDe pissotières en bas résillesnnSuicide collectif, la gériatrienVous la trouviez pourtant si humainenMais rien ne sert de parler de magnifiquenLe mal est fait, la vie se traînennLes forces de la mortnFondent au petit matinnGrêle de crânesnCristallinsnnJe t'ai vunSacrifié sur l'autel du mal-êtrenPompantnLes vomissures de leurs urètresnAucun moyen d'éviternLes affres de la dernière extrémiténnLa mort sifflera trois foisnTrois danses épileptiquesnOù nonnes et squelettesnFrottent leurs culs aux triquesnnBouh, bouh...nBouh, bouh...nnOuvre ton bec aux rêvesnOuvre ton bec aux rêves