Trop fières aussi, et nos pathétiques songes se tournent vers ellesnTraversent leur enveloppe de charbon, se couchent entre leurs ombres étincelantes et lividesnNous ne sommes déjà plus grand chose lorsque nous quittons nos liensnnous n'avons plus à nous parler - nous disonsnnLe ciel écoute pour nous, trop fatiguées, les nœuds qui se serraientnentre nos proches et nous n'avaions rien de marins, et puis, qui a parlé de cordes ?nnDu gazon artificiel peut-être, voilà sans doute ce qui nous reliaitnVoilà pourquoi nos histoires ne pourrissent pas, elles décèdent seulement, sans odeur, sans refletsnnNous sommes seuls et intimesnSaouls et mornesn