Te souviens-tu des instantsnAdolescents insouciants?nQuand notre envie de tout vivrenÉtait plus forte que le tempsnTe souviens-tu des balladesnDes aventures, des moments?nQuand devant le crépusculenOn se rêvait plus grandnnLe premier flirt, la premiere fleurnJ'ai le coeur gros et une peur bleue de vieillir vitenJ'veux rester jeune la vie est speednElle me rend riche, beau et grand, tristenLourd et con aussinLa plage, le surf, la zique, le smurf,nLa sape, les clubs, les filles, les pleursnJe jouais au pouilleux deshabilleur,nAmusé, aliéné, agaçant, inconscient, perd patiencenEnlacer, dulcinée, pertinence, insousciente adolescencennTe souviens-tu des instantsnAdolescents insouciants?nQuand notre envie de tout vivrenÉtait plus forte que le tempsnTe souviens-tu des balladesnDes aventures, des moments?nQuand devant le crépusculenOn se rêvait plus grandnnLa jeunesse c'est de l'or pur, veillir est une torturenPlus le temps passe, plus on se sent devenir une ordurenAu départ bercé par l'innocencenJe me rappelle des dimanches matin et des silences immensesnDes histoires chuchotées le soir, dans des parcs, dans des squaresnSur des lacs dans des barques, dans des bars, dans des boitesnLes premières fois où l'on sortait tardnLes regards ancrés dans ma mémoirenLes déboires, les larmesnLes plantes séchées dans les halls d'entrée chez les copains qu'on allait voirnLes groupes d'amis qui se séparent quand les années passentnOn se reserre, on se rapproche, on se rassure, on se raccrochenÀ la nostalgie quitte à ce qu'elle soit de bas étagennTe souviens-tu des instantsnAdolescents insouciants?nQuand notre envie de tout vivrenÉtait plus forte que le tempsnTe souviens-tu des balladesnDes aventures, des moments?nQuand devant le crépusculenOn se rêvait plus grandnnComme les filles sont belles sous le soleil de l'éténJe les regarde, je repense à mes premiers flirts adosnJ'ai la chair de poule quand j'effleure sa peaunTout cela me manque alors j'y pensenEt j'ai le sourire au lèvresnLes yeux en l'airnJ'ai mal au ventre,nComme quand il pleut en mernIl ne me reste plus qu'un dernier voeu à faire