Troie
Akhenaton

L'orée du 21ème siècle

Voit l'apogée de l'éternel combat,

Opposant les Troyens de la variété

Aux Spartiates,

Valeureux guerriers du sens,

Ayant comme seules armes

La puissance de leurs sons

Et leurs âmes, la ferveur

Et la violence de ces affrontements

Donnent la sève de ce glorieux récit.

A l'heure où celui-ci vous est conté,

Les Spartiates débarquent sur la plage.


« J'ai pris le champion de ton trou,

Il a rejoint l'autre rive,

Traîné sous les murs de Troie,

Attaché derrière un char d'Audrime,

Le soir venu, c'est dans la douleur

Que les frères de mon camp

M'ont réclamé Achille, :

Je t'en prie, rends-nous le foie !

Ils ont séquestré le verbe,

Jamais j'arrêterais le combat

Jusqu'à que ces imposteurs

Se la ferme, le soir,

Les condamnent à voir venir

La charge de Myrmidon,

Dressé pour écraser,

Cravacher les perpidons.

Ô verbe, regarde l'horizon,

La mer est couverte.

On vient pour te sortir hors de ta prison,

Retourne là où les bercés sont allègres,

Les avants beaucoup tomberont

Sous la catapulte et l'arbalète.

Tour d'ivoire, geôle aux mille pierres,

Artiste de l'illusion, où les paillettes brillent,

Où les fils de nos rimes étrillent,

Y'a pro-fusion

Les rangs s'étiolent sur les marches

où y'a les têtes de leurs idoles.


[Refrain] »


La plage a été prise,

Et la terreur s'est répandue au

Sein des c?urs, Troyens dépéris,

La colère et la masse

de guerriers Spartiate ne cessait de grandir.

Le vent de la liberté soufflait et dans la geôle du père.


« Entends-tu la complainte

Du vaillant qui mord la poussière,

Qui meurt pour une cause noble,

Pauvre, loin de ses terres,

Chute pour le bien le plus précieux

De l'Homme,

De sombres récits décorent mon corps,

J'ai la pore de mon corps de mon argile,

Avec des rêves plein les poches,

Le chemin emprunté, en forçant bras,

C'est bien trop souvent le front des proches,

Les lanternes qu'on décroche,

Eclairent peu nos voix,

Alors tenez-vous prêts à l'affront des proches,

Drame dans la plaine,

Casques, armures noirs pour la peine,

C'est ma mémoire,

Faut-il vraiment voir pour la perdre ?

Si d'aventure tu guerroyais sur ces pistes

Le dernier flash de ta vie

Serait d'Achille le guerrier triste.

Ô, Troyens, je vous en conjure,

Rendez-nous les mots,

Rendez-nous les songes,

Rendez-nous les jours les nuits,

Passés qu'à main la main,

Ecrits en majuscule,

Récitant à voix haute

Tous les poèmes du crépuscule,

Mars coule dans nos veines,

Et rien ne pourra changer ça.

La multitude de nos hoplites

Recouvrent la plaine,

Cette corse inouïe rend jaloux

Le Soleil lui-même,

Tant bien qu'un mouvement de pas

Jette l'ombre sur la Terre !


[Refrain]


Nous voici à l'orée,

Du jour-gloire de mes frères,

L'entêtement de Troie l'aura donc

Mené à sa perte,

Pleurs dans mon sillage,

Tous ravisseurs verbes,

Leur maudit palais,

Je le démolirai pierre par pierre,

Rimes après rimes,

Lettres après lettres,

L'histoire de la musique retiendra,

Qu'on a martelé leurs noms sur les tablettes,

Et si un jour, leur descendance se relève,

Ils reverront nos trirèmes,

Je le jure par mon glaive !


[Refrain]


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