Aucun nom et la menace de ce chaos obscurnLa terreur, l'angoisse, des mouvements convulsifsnDes flux électriques traversent ses viscèresnLes blessures sur son corpsnBien réelles, rappelant des cicatrices de stigmatesnDes marques qu'il garde comme le souvenir de l'infectionnnN'étant ni ange ni bête quand le froid l'envahitnLes vents glacés l'amènent dans un monde oùnLe rêve et la réalité ne font qu'unnnPuis les craintes cessent, aucun mal ne pouvant plus l'atteindrenPersuadé du pouvoir de la réincarnationnnInsupportable aliénation au service de DieunÉtendre les horizons spirituelsnIl décrit sa présence dans chaque cellule de son enveloppe charnellenCondamné à mort, ces pantins agenouillés autour de luinnIl nous appelle inconscients car nous refusons de croirenDes mots dénués de tout sens, obscènes et blasphématoiresnnN'étant ni ange ni bête quand le froid l'envahitnLes vents glacés l'amènent dans un monde oùnLe rêve et la réalité ne font qu'unnnEt un jour, le vent devint plus froid encorenLà, ses proches, enfin, retrouvèrent sa dépouillenLe visage grimaçantnEt le corps ballant, pendu au bout d'une corde