J'ai le billet pour la déprimenM'évanouir dans la cohue des nuits uniformesnOn ira cracher sur les bornesnFaire des hic, s'enfoncer une dernière épinenTu sais: j'ai tout consommé, il n'y a plus riennPlus rien qui puisse faire le jointnJ'ai trop cherché sans trouver la fèvenDites-moi où est-ce?nEt quand est-ce que l'on rêve ?...nQuand est-ce que l'on rêve ?...nAllez viens t'écraser dans les nuagesnEt tout faire pour en croquer encore davantagenParce qu'ici il n'y a que des têtes à QuicknPlus personne ne bouge quand le vent porte lui aussinUn parfum de fricnIls m'ont dit que j'étais une erreurnQu'ils ne me feraient jamais la fleurnDe cesser leur course au gain de tempsnTu sais toujours encore un peu plus vite qu'avantnQuand est-ce que l'on rêve ?nQuand est-ce que l'on rêve ?...nOn m'a dit ne rêvez plus, vous l'avez, on l'a faitnSur votre écran superstar, y'a du plaisir uni-taillenOn frise l'exquise envie d'aller faire craquer les gondsnLa tête comme un hamburger à se faire sauter les plombsnParce que rien n'est plus jouissif que de foncer comme un adonQuitte à passer pour un naïf, quitte à se payer zéronJ'attends, j'attends désespérément l'insurrectionnÀ trop vouloir relire la consignenOn a la matière grise qui rechignenElle a du mal à couler la sèvenComment, oùnEt quand est-ce que l'on rêve ?nQuand est-ce que l'on rêve ?...