Le clan des rues les clandestinsnLe cri des chiens hurlent à la rondenJ'suis pas inscrit sur la mappemondenY a pas d'pays pour les vauriensnLes poètes et les baladinsnY a pas d'paysnSi tu le veuxnPrends le miennnQue Paris est beau quand chantent les oiseauxnQue Paris est laid lorsqu'il se croit françaisnnAvec ses sans-papirsnQui vont bientôt r'partirnVers leurs pays les chiensnOn a tout pris chez eux y a plus riennnDe rétention en cale de fondnJ'en ai même oublié mon ombrenJe promène moi dans vos décombresnOn m'a donné un bout de riennJ'en ai fait cent mille cheminsnJ'en ai fait centnJ'en ai fait unnnUn chemin de l'identiténL'iditenté l'idétitannL'y tant d'idées à la rondenEt dans ce flot d'univériensnJ'aurai plus d'nom j'aurai plus riennDis moi c'est quand tu reviensnQue Paris est beau quand chantent les oiseauxnQue Paris est laid lorsqu'il se croit françaisnnAvec tous ces champs d'tirnEt tous ces fous du tirnY visent pas que les lapinsnC'est plus du gros selnC'est des tomawaksnOu des missiles sol-airnOu des skudsnEt moi avec mon pistolet en bouchonnJe pars au frontnnParis sera beau quand chantera les oiseauxnParis sera beau si les oiseauxnMais non Paris sera beau car les oiseauxnnParis sera beau.