Depuis cette étrange journée lustrale
Du fond des bois j'affûte ma lame
à chaque instan, j'attends l'ennemi
Que de tout temps l'on m'a prédit
Avec mémoire, sans grand espoir
Je me tiens prêt derrière ce mur
Et après que soit venu le soir
De ma dague je transperce les coeurs impurs
Vénère la vie
Ne les laisse pas prendre ton âme
Tu reviendras d'entre les morts
S'ils te font périr par les flammes
Avec mémoire sans grand espoir
Je me tiens prêt derrière ce mur
Et après que soit venu le soir
De ma dague je transperce, les coeurs impurs